des droits, une société solidaire
Remise en cause des droits fondamentaux
Les droits fondamentaux des sans-papiers sont gravement mis en cause dans un contexte de suspicion et d’arbitraire. Sarkozy, le gouvernement, et l’UMP s’en prennent aussi bien aux étrangers en situation régulière qu’aux immigrés français d’origine étrangère. Ils enferment les enfants et criminalisent les Roms, les pauvres ou ceux qui s’opposent à leur politique.
De débat sur l’identité nationale en débat sur l’Islam, sous couvert de laïcité, le gouvernement actuel prend la terrible responsabilité de propager et d’entretenir la haine et l’intolérance. La xénophobie est érigée en politique d’État, assimilant étrangers à délinquance, polygamie aux ghettos des banlieues, brandie comme la menace d’une « pseudo invasion migratoire ».
Assignés à résidence
Les habitants des quartiers populaires, assignés à résidence, sont toujours désignés par leur origine (immigrés de la 1ère 2e 3e 4e génération) ou par leur appartenance religieuse. Il s’agit pour le gouvernement de stigmatiser une partie de la population, en désignant un ennemi intérieur, de faire l’amalgame chère au F’Haine : immigrés = insécurité, pour faire oublier la destruction des services publics et la remise en cause des droits sociaux.
Pour la fermeture des centres de rétention,
Pour la régularisation de tous les sans papiers.
Alternative Libertaire, ASTI de Petit Quevilly, Collectif des sans papiers 76, Collectif 76 des salariés du secteur social et médico-social, CREAL, Europe Ecologie Les Verts, FASE, FSU, GU, LDH, NPA, Ras L’Front Rouen, SGEN-CFDT, Union Syndicale Solidaires
Soutenu par : ASIFA, FSQP, HDR, UNEF