Ni karcher ! No charters !
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Meeting-débat avec Cécile Madeline, avocate et membre du GISTI (Groupe d’Information et de Soutien des Immigrés) et Vanina Guidiccelli,  membre du collectif « D’ailleurs nous sommes d’ici »

 
le Mercredi 19 octobre à 20 h à la Salle de la Rotonderue Albert Dupuis à Rouen (Les Sapins – Près du collège Boieldieu)
 
Non à l’immigration jetable, non à la xénophobie d’État !

Nous n’acceptons pas l’instrumentalisation des étrangersNous condamnons le racisme d’État parce que nous voulons l’égalité
des droits, une société solidaire
  Une loi scélérate  
La loi Besson du 16 juin 2011 restreint encore les droits des étrangers et accentue la répression : allongement de la durée du maintien en zone d’attente, atteinte au droit à la santé et au droit d’asile, pouvoir discrétionnaire accru du préfet, pénalisation des mariages « gris » ou de complaisance, interdiction de retour sur le territoire, audiences du tribunal administratif à proximité ou au sein du lieu de rétention, éloignement des personnes sous le coup d’une OQTF* le plus rapidement possible, de préférence avant la comparution devant le juge, prolongation de la durée de la rétention jusqu’à 45 jours…

* Obligation de Quitter le Territoire Français

  Remise en cause des droits fondamentaux  
Les droits fondamentaux des sans-papiers sont gravement mis en cause dans un contexte de suspicion et d’arbitraire. Sarkozy, le gouvernement, et l’UMP s’en prennent aussi bien aux étrangers en situation régulière qu’aux immigrés français d’origine étrangère. Ils enferment les enfants et criminalisent les Roms, les pauvres ou ceux qui s’opposent à leur politique.

  Xénophobie d’État  

De débat sur l’identité nationale en débat sur l’Islam, sous couvert de laïcité, le gouvernement actuel prend la terrible responsabilité de propager et d’entretenir la haine et l’intolérance. La xénophobie est érigée en politique d’État, assimilant étrangers à délinquance, polygamie aux ghettos des banlieues, brandie comme la menace d’une « pseudo invasion migratoire ».

  Assignés à résidence  
Les habitants des quartiers populaires, assignés à résidence, sont toujours désignés par leur origine (immigrés de la 1ère 2e 3e 4e génération) ou par leur appartenance religieuse. Il s’agit pour le gouvernement de stigmatiser une partie de la population, en désignant un ennemi intérieur, de faire l’amalgame chère au F’Haine : immigrés = insécurité, pour faire oublier la destruction des services publics et la remise en cause des droits sociaux.

Alors, soyons clair ! Nous sommes :
Pour l’arrêt des politiques anti-immigrés, des contrôles au faciès et des expulsions,
Pour la fermeture des centres de rétention,
Pour la régularisation de tous les sans papiers.
Organisé par le CDLF (Collectif pour la Défense des Libertés Fondamentales) :

Alternative Libertaire, ASTI de Petit Quevilly, Collectif des sans papiers 76, Collectif 76 des salariés du secteur social et médico-social, CREAL, Europe Ecologie Les Verts, FASE, FSU, GU, LDH, NPA, Ras L’Front Rouen, SGEN-CFDT, Union Syndicale Solidaires

                  Soutenu par : ASIFA, FSQP, HDR, UNEF