Après la lecture du Grand-Rouen de ce jour, je viens d’apprendre que Monsieur le Préfet, Pierre de Bousquet avait réuni « le 3 avril 2012 en préfecture les services de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, Air Normand, l’agence régionale de santé, la direction de l’agriculture et de l’alimentation, la direction départementale de la cohésion sociale, les forces de sécurité, afin d’améliorer les outils d’information du public lors d’épisodes de pollution importants ».
Bien entendu, c’est une bonne chose d’apprendre que Monsieur le Préfet ait enfi n décidé de réunir les services de l’Etat concernés par cette question de la lutte contre la pollution atmosphérique, compte tenu des conséquences importantes qu’entrainent ces pics de pollution sur la santé des populations.
Mais, on ne peut que dénoncer la réaction très tardive de ce même préfet, qui a attendu 19 jours de dépassement
des seuils de pollution aux particules fi nes pour le seul mois de mars, pour in fi ne, constituer un groupe de travail !
Est ce bien à la hauteur des enjeux de santé publique ?
Je constate surtout une opération de communication qui tente de masquer l’inaction.
Pour agir, j’invite Monsieur le Préfet à lire notre communiqué (1) du 16 mars 2012 et à prendre connaissance égalementdu contenu de la motion d’urgence (2) déposée par le groupe des élu-e-s EELV de la ville de Rouen au prochain conseil municipal du vendredi 7 avril 2012.
J’invite enfin, l’ensemble des forces politiques et l’ensemble de la gauche à voter cette motion d’urgence et à arrêter de se contenter des discours et des effets de tribunes pour passer enfin aux actes et agir vraiment pour lutter contre la pollution, car celle-ci n’est pas une fatalité.
Stéphane MARTOT
Secrétaire du comité EELV de Rouen, le 5 avril 2012